Les carnets de Bamboulac


C’était il y a une bonne dizaine d’années. J’habitais chez une copine à Longages. Elle vivait alors de son élevage de poulets : « Si tu arrives à vendre des poulaillers je vais à Lourdes à pied ». Pourquoi Lourdes ? Parce que ça fait mieux et c’est plus joli qu’Albi, Carcassonne ou Mont-de-Marsan…

Joseph Véron est un étonnant voyageur.
Plusieurs fois l’an, il boucle son sac à dos et part à l’aventure. Pour Jo, Pic du Midi ou Tropiques… le bonheur est toujours au rendez-vous !
Rocambolesque, drôlatique, le récit de ses exploits est aussi celui de sa vie. Le témoignage d’un temps – la France rurale des années 50/60, la guerre d’Algérie etc. – et d’une condition : agriculteur.
Dans son repaire de Bamboulac – entre deux voyages – Jo consigne ses souvenirs ddans des cahiers d’écolier. Mais qu’il taille sa phrase ou qu’il taille sa route sa devise reste la même : « droit devant ! ».



Joseph Véron
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